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haut les cœurs ♡ max & pnj

2 participants
Max
Max
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bureaux administratifs, le 26/02
HAUT LES COEURS

max & pnj

Ironique que celle qui ait passé tant de temps à rayonner de sa lumière déploie désormais tant d’efforts pour se faire passer pour une ombre. Dès que les regards te quittent et s’envolent pour se fixer sur d’autres que toi, tes yeux fouillent le moindre recoin des salles que tu ne connais pas. Rares sont les occasions de te faufiler dans les quartiers administratifs – plutôt tournée vers les enfants et leurs regards émerveillés, tu te vides de toute ta substance au cœur des adultes penchés sur leurs papiers et leurs décomptes.
Au milieu des couloirs bondés, tu fais mine d’arc-en-ciel déchu, tombée du haut de son arceau pour s’éclater sous les néons de cet endroit trop animé. Personne ne semble faire attention à toi, alors même que tu as la dégaine d’une tâche de couleur étalée sur une palette en noir et blanc, un godet de gouache écrasé sur un carrelage un peu trop propre.

Qu’est-ce-que tu fous ici, Max ?

C’est un coup à te prendre un blâme de plus, un blâme de trop. Difficile de dire par quel miracle t’as survécu la première fois aux murs nus des geôles d’isolement, mais tu as la profonde certitude que tu deviendrais complètement folle si tu devais y retourner. Alors, la logique aurait voulu que tu te taises, que tu arrêtes de fouiner, de chercher désespérément une porte de sortie pour arrêter de suffoquer au milieu de ton quotidien. La logique aurait voulu que tu cesse de gratter, du bout des ongles, les joints de toutes les fenêtres que tu croises. Que tu baisses les rideaux pour arrêter de dévisager l’horizon. Que tu te contentes, comme les autres, de fixer le plafond parfait, sourire face à l’adversité et te dire que, si t’es là, Max, c’est fondamentalement pour ton bien.
Chaque pas que tu traces dans les couloirs est un pas de plus vers cet ailleurs dont tu rêves depuis des années. Ici, les gens savent. Tu en es persuadée. Tes yeux bougent dans tous les recoins, à la recherche d’une faille, d’une carte, de quelque chose. Tu repasses en boucle les excuses que tu pourrais servir si jamais quelqu’un, n’importe qui, en venait à t’interroger – si tu bredouilles, c’est terminé.
Avoir l’air calme et assurée, faire celle qui a le droit d’être là. C’est la seule manière de remonter le courant des administrateurs, d’ignorer le fait que tu étais en congé cet après-midi et que donc, tu n’as rien à faire au beau milieu des gratte-papier. Garder une confiance de façade, un sourire léger sur les lèvres – ça tombe bien, t’es douée pour jouer la comédie.

Alors, en attendant qu’on ne te repère pas parmi la liesse des travailleurs, tu poses tes chaussures colorées en faisant le moins de bruit possible. Anonyme dans la foule des autres.
Braconnière d'espoirs à venir.

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Amarok
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26/02 | bureaux administratifs | @maxT'as rien à faire ici, toi.

Tu l'entends avant de le voir, et quand tu te retournes il est là, les bras croisés, te toisant.
Tu sais très bien qui il est - c'est celui qui a réussi l'exploit, la seule personne a avoir non seulement été autorisée à sortir, mais à revenir ensuite.

Tu t'attendais à quelqu'un de plus grand.
Cela dit, tu as peut-être trouvé ce que tu cherchais.

Qu'est-ce que tu fous là ? Les mots sont durs, mais son ton est absolument dénué d'animosité.
Max
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bureaux administratifs, le 26/02
HAUT LES COEURS

max & amarok

Tu fais volte-face, avec des allures de toupie toute prête à perdre l’équilibre. Bien sûr, que quelqu’un allait finir par te repérer – il y a peu d’endroits dans le complexe où tu serais moins à ta place. Et pourtant, ta place, elle n’est vraiment acquise nulle part ; il n’y a que les yeux des enfants pour te mettre sur un piédestal.
Contre tes lèvres d’enfant perdue se pressent les gerbes claires d’excuses que tu avais bien préparées. Des explications, des justifications, des sourires gênés, un petit rire. Tout pour te faire passer pour l’idiote que tu es loin d’être ou bien, que tu te crois loin d’être. Pourtant, tandis que tes orbes d’émeraude viennent entrechoquer l’or des siens, tu restes une ou deux secondes béante à papillonner des paupières.
« Euh … bah … »
Une superbe entrée en matière, merveilleuse démonstration de la rhétorique maximale dont tu fais preuve au quotidien.

Le regard d’Amarok n’est pas en colère – pas encore. Simplement interrogatif, calme, mesuré sur ta personne. Et, à dire vrai, son jugement est correct : tu n’as, effectivement, rien à faire ici. Sauf qu’à ce compte-là, lui, il n’avait rien à faire dehors : mais il y a été quand même et, mieux que cela, il est revenu. Les histoires que tu échafaudes, Amarok saurait les infirmer ou bien, au contraire, t’affirmer que tu as raison. Il n’est pas très grand mais cet ascendant t’écrase. Il y a une forme de majesté dans sa manière de toiser, et plus encore dans l’idée même que tu te fais de l’aventurier.
Tu aimerais lui demander comment c’était, est-ce qu’il a dû porter des vêtements particuliers, par où il est sorti, comment il a fait pour ne pas se perdre, est-ce-que l’air avait une odeur particulière, un goût spécifique. Est-ce qu’il a vu quelque chose d’autre, là, dehors, un truc qui passerait inaperçu alors qu’il trône sous vos fenêtres depuis que la lumière est née.
Seulement, pour l’instant, l’unique question en suspens c’est Amarok qui l’a posée et, tandis que les idées s’enchaînent dans ton crâne en accéléré, il doit penser que tu es idiote ou, pire, que tu es à blâmer.
Parmi le flot de camarades qui traversent le couloir rempli, tu cherches un visage familier, le moindre éclat de sympathie auquel tu pourrais t’accrocher. Rien. Il faut que tes iris reviennent se planter dans les siens et que tu lâches un rire gêné.
« C’est que je suis venue la semaine dernière et je crois que j’ai oublié quelque chose parce que depuis je ne le retrouve plus. Alors je me suis dit que peut-être en revenant je pourrais le récupérer, que quelqu’un l’aurait apporté quelque part de logique où on mettrait les trucs qu’on a perdu, sauf que même si c’était le cas je saurais pas où c’est alors … »
Inspire, Max. Tu maîtrises la situation – tu sais mentir, tu sais jouer. Ton sourire se fait désarmant face aux poignards ourlés dorés que plisse ton interlocuteur.

Qu'est-ce-que tu risques, à tenter le tout pour le tout ? Dévier, par le biais de cette question qui te brûle les lèvres et le palais, l'attention de ton presque méfait. Et, peut-être, découvrir alors ce que tous gardent comme un secret.
« C'était comment, dehors ? »

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Amarok
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26/02 | bureaux administratifs | @maxIl t'observe en silence pendant un instant. Tu sens que ton mensonge habilement ficelé ne l'a pas convaincu. Finalement, il décroise les bras pour sortir son paquet de cigarettes de sa poche.

T'aurais pu commencer par là.

Il allume sa cigarette, soupire, et te demande de le suivre d'un petit mouvement du menton.

Viens 'vec moi, que t'aies une excuse d'être là au moins. Si on t'demande j'voulais t'voir.

Il fallait croire qu'il était habitué aux petites fouines dans ton genre, mais que ça ne le dérangeait pas plus que ça. Ou alors c'était ton charme naturel qui avait opéré ? Tu... n'étais pas certaine.

C'était de la merde dehors, n'y va pas. Fin de l'histoire. Contente ?
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