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(Mørk) I know exactly what I need to do.

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Syn
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26 février.

Il est tôt. Tu commences tôt. Ton planning à changé depuis la semaine dernière, tu ne faisais que des nuits jusqu'à présent, et après un repos court, tu te retrouves à bosser à des horaires un peu plus normaux comme dirait ton père. Toi, tu n'as jamais été dérangée par tes horaires changeants, tu fais ce qu'on te dis de faire, tu bosses quand on a besoin de toi, passer de la nuit au jour n'a jamais été particulièrement dérangeant.

La différence la plus notable, ce sont les gens. Lorsque tu arrives, tard le soir pour prendre tes rondes jusqu'au lendemain matin, tu commences à travailler quand la plupart des gens rentrent chez eux, et quand c'est toi qui retourne à ton appartement, les autres entament leur journée de travail.
Aujourd'hui, tu reprends un rythme plus normal.
Aujourd'hui, tu arrives plus ou moins avec le reste de la population.

Plus ou moins oui. Parce qu'il est tôt, Syn quand tu ouvres les yeux. Les changements d'horaires, ça laisse des traces, tu vas devoir engloutir quelques gobelets de café supplémentaires pour tenir la cadence cependant, tu te bouges, tu te lèves, tu vas récupérer deux petits pains, deux grands cafés avant de filer direction l'Aile Hospitalière où tu es en poste.
Tu bois ton café et tu manges ton petit pain en chemin.
Le reste ? C'est pour offrir. Ou plutôt, le déposer à l'accueil.

Il y a deux mois, l'hôtesse d'accueil en poste du côtés des cabinets à disparue, tu as appris qu'elle s'était éteinte dans son sommeil. Elle a été remplacée aussitôt par un type qui, à ton humble avis, n'a certainement pas le profil pour se trouver là … Depuis son arrivée, tu t'es toujours efforcée d'être gentille. Polie. Souriante. Et depuis son arrivée, tu n'as reçu que des regards sombres, des grognements et quelques paroles expéditives en réponse à ta bonne humeur.
Tu ne l'as jamais mal pris.
En revanche, tu as commencé à te demander ce que tu avais pû faire de mal. Parce que, c'est la seule explication, Syn. Tu l'as probablement offensé d'une manière ou d'une autre.

C'est pour ça que tu te presses, ce matin. Il est tôt. Alors tu viens rapidement déposer le petit pain, et le gobelet de café à son poste de travail encore vide. Tu hésites, lorsque tu t'éloignes. Ce n'est pas la première fois que tu as ce genre d'attention mais cette fois, tu te demandes s'il ne serait pas plus intelligent de mettre un petit mot gentil avec, histoire qu'il sache d'où ça vient et que tu ne fasses pas tout ce cirque dans le vide pendant des siècles.
Tu attrapes un crayon, cherche un petit papier et puis finalement, lorsque tu te retrouves face à ton post-it … te voilà incapable de savoir ce que tu pourrais bien écrire.
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Quand tu te réveilles, Mørk, tu es crevé, tu es las, tu en as déjà plein les pieds. T'es même pas debout, sorti de ton lit, que tu as déjà envie que la journée soit finie. Pareil quand la semaine débute, tu as hâte qu'elle se termine. Depuis que tu as été embauché à ce poste maudit, tu as hâte que ça se finisse, quand bien même tu ne sais pas ce qui mettrait un terme à ce job, en fait.

Du coup, c'est en traînant les pieds, au figuré comme au sens premier, que tu te prépares. Tu n'avales qu'un verre d'eau et une poignée de céréales sans sucre, avant d'enfiler des vêtements neutres, repassés au carré, proche du corps laissant encore voir qu'il y a eu une véritable musculature derrière cette carcasse boitillante. Même pas la foi de mettre tes cheveux en ordre, tu quittes ton chez-toi en marmonnant de mécontentement.

Avant, tu courrais presque pour prendre ton job. Avant, t'étais toujours en avance, toujours prêt à plus. Aujourd'hui, tu traines les pieds, marchant sans canne aujourd'hui car c'est un bon jour. Tes articulations vont bien, ta jambe ne te fait qu'un peu souffrir. Le balancement anormal de ton corps est visible, mais tu ne donnes pas l'impression que tu vas te casser en deux tellement tu es tendu. C'est bien... c'est mieux que d'autres fois quoi. D'ailleurs, t'es en train de songer à ça, alors que tu entres dans le hall d'accueil où tu travailles maintenant, te demandant quand sera le prochain jour où tu auras mal à crever, quand tu vois quelqu'un à ton bureau. Quelqu'un qui est penché sur tes papiers. Quelqu'un qui... fouine ?

« Eh ! »

Ça veut dire bonjour, ça, sûrement. Tu t'approches un peu plus vite, en serrant ton sac en bandoulière d'une main, une expression vraiment pas accueillante sur ton visage. Tu découvres une femme là, avec un de tes crayons dans ses mains et tu te raidis. Pas n'importe quelle femme. L'agent de sécurité du coin. Celle qui continue à t'emmerder tous les jours pour avoir ton attention. Comme si elle se pavanait de pouvoir faire le job que toi tu ne peux plus réaliser.

« A quoi tu joues ? Que tu grognes finalement, en te dressant de toute ta hauteur devant elle, les bras croisés sur le torse. Ces dossiers sont privés ! »

Geeenre... y'a rien de privé dans ce que tu as de posé sur le bureau. Juste des feuilles pleines d'annotations stupides sur des rendez-vous déplacés et ce genre de truc. Les trucs privés sont sous clé, t'es pas fou. Mais t'es pas décidé à être sympa avec elle, en fait.
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26 février.

Qu'est-ce que tu pourrais bien écrire qui ne sonne ni comme complètement ridicule, ni comme … déplacé ? Il ne te connaît que de vue, après tout, et maintenant que tu es devant ton post-it, armée de ton crayon, tu te demandes si laisser un mot n'est finalement pas l'idée de trop. Il pourrait mal le prendre, ou mal l'interpréter, ce qui serait certainement bien pire d'ailleurs.
Tu oublies que tu étais juste censée déposer le petit pain et le café, puis filer. Tu tardes. Tu perds du temps. Et fatalement, tu n'as toujours rien écrit sur ce fichu bout de papier quand une voix résonne dans le hall désert et te fait sursauter. Tu relève le nez, et pose sur l'hôte d'accueil un regard étrangement empli de … culpabilité ?
Tu as l'air d'une gamine prise en flagrant délit de grosse bêtise.

Lui, il te fixe sévèrement, comme s'il s'apprêtait à te faire passer un sacré sale quart d'heure et ça dure pendant une bonne minute entière. C'est long, une minute dans une situation comme celle-ci, c'est le constat que tu te fais avant de te redresser, enfin, le crayon toujours à la main. Tu es du mauvais côté du guichet d'accueil, et tu fais deux pas de côté pour te retrouver à nouveau de l'autre côté, comme si ça changeait quoi que ce soit.

Et puis, tu reprends un peu de contenance. « J'avais juste besoin d'un … » Tu te penches, rapidement, pour attraper le petit morceau de papier, complètement vierge. « D'un post-it. » Tu le brandis devant toi, en le retournant dans tous les sens. « Je n'ai touché à rien d'autre, vous pouvez vous détendre. » Il en aurait bien besoin, bon sang, on dirait qu'il est sur le point d'imploser.

Tu fais l'effort de reposer le crayon sur le guichet, et tu mets le morceau de papier dans la poche de ton pantalon de travail.
Finalement, tu avises le gobelet de café encore fumant, et le petit pain. Bon. Plus besoin de petit mot ridicule, maintenant. « Je vous ai ramené un café et un petit pain. » Comme ça, il sait que c'est toi pour cette fois et avec un peu de chance, il fera le lien avec les fois précédentes, comme un grand.
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Tu la regardes te découvrir et tu mentirais si tu ne reconnaissais pas qu'il y a une petite, toute petite, partie de toi qui est pas mécontente de la voir presque… paniquée ? Apeurée ? Perdue ? Tu ne sais pas vraiment ce que tu lis dans ses grands yeux bleus mais ça te tire un léger ricanement bas avant que tu ne t’avances vers elle qui s'échappe de ton côté du bureau avec des explications… douteuses.

Mouais. Que tu lâches en la regardant se servir dans tes post it. Et je suis détendu. Tu grinces toujours aussi tendu alors qu’elle te vouvoie, te rappellant les règles du bon usage. Vous auriez pu attendre que j’arrive pour m’en demander… c'est pas très pro de fouiner comme ça.

Encore plus qu'elle est censé représenter la droiture et… ouais toutes ces choses bullshit auxquelles tu croyais (crois toujours, pour être honnête) quand tu faisais le même job. Plutôt que de ressasser, tu t’avances jusqu'à ton post de travail en boitant, tu t'installes à ta place du comptoir en l’ignorant superbement, prêt à commencer ta journée comme si rien ne s'était passé.

Mais non.

Te voilà obligé de relever soudainement les yeux sur elle, surpris. Ça chasse même ta mauvaise tête et ton air sombre. Pendant quelques secondes tu as juste l’air perdu, presque fragile, et puis tu tournes brusquement la tête vers le café et le petit pain et ta bouche s’ouvre sur :

Ah.

Comment t’es censé le prendre ? C'est pas que t’aimes pas un bon petit café et de quoi grignoter de bon matin, mais personne n’a jamais ce genre d’attention pour toi et ça te va treeees bien comme ça. Elle, en plus, tu ne la connais pas. Elle travailles juste ici et…

C'était vous ? Que tu demandes d'un seul coup, en faisant le lien avec les autres boissons chaudes apparues par magie a ton bureau de temps en temps. Vous faites le tour des bâtiments pour servir des cafés ? Z’etes pas agent de sécurité ?

Merde, ça voudrait dire que t’as rien compris et ça la foutrait mal. Pour toi surtout, hein. Te voilà à froncer les sourcils, sans toucher. La boisson, comme si ça pouvait être empoisonné finalement, et tu reprends, l’air… de commencer à te méfier d’elle.

Z'êtes qui en fait ? Pis qui vous a dit que je buvais du café ? Tu la regardes de haut, bien plus grand qu’elle. Je compte pas vous renvoyer la fleur, hein
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26 février.

Tu soupires. Tu soupires très lourdement même parce que … Bon sang. Tu es du genre particulièrement sociable, Syn. Ouverte au monde entier, il n'est pas bien difficile de t'approcher et ce même si tu as tout de même un caractère bien trempé et tout un tas de principes à la noix. A l'inverse, tu n'as pas non plus tellement de mal à aller vers les autres, tu es capable d'aborder un inconnu dans une rue passante sans la moindre gêne, et très franchement, offrir un café et un petit pain que tu ne fais finalement que transporter jusqu'ici n'a rien d'un exploit de ta part. C'est presque la normalité.
Mais là. Tu te retrouves à regarder ailleurs, l'espace d'un petit instant. Comme si ta gentillesse naturelle pouvait être une erreur.

Tu finis tout de même par venir placer tes mains sur tes hanches pour l'observer reprendre sa place, tout doucement. Il a l'air de guetter pour dénicher la bêtise que tu aurais pû faire et dissimuler, sans pour autant rien trouver évidemment puisque tu n'as rien fait de répréhensible. Ce serait le comble, tiens. Tu passes sur les remarques quant à ton professionnalisme en ne faisant que hausser les sourcils et lever les yeux au plafond, et quand enfin il pose les yeux sur le petit-déjeuner qui l'attend sur son bureau, bien en évidence, son expression change.
« Bravo ! Quel sens de la déduction. Et non, j'ai pas que ça à faire, je vous en dépose de temps en temps parce que vous avez toujours l'air de sale humeur et que je me suis dis que vous aviez sans doute besoin d'un peu de caféine. Le petit pain, c'est bonus. »

Tu approches du guichet pour venir t'y appuyer comme si tu attendais qu'il t'indique un bureau, ou remplisse un dossier pour toi. « Syn. Et comme vous l'avez judicieusement souligné, je suis effectivement agent de sécurité. Je bosse ici, dans l'aile hospitalière, un peu partout. Ça dépend des moments. »
Maintenant, c'est le café qu'il observe, suspicieux, comme si … comme si quoi, d'ailleurs ? C'est juste du café, bon sang.
« Il y a des gens qui ne boivent pas de café ? Vraiment ? Et je ne vous ai rien demandé, c'est juste de la gentillesse de collègue à collègue. » Parce que vous bossez au même endroit et que tu es amenée à passer souvent devant son foutu bureau et que ouais, tu apprécierais sans doute grandement que le bonhomme cesse de te fusiller du regard quand il daigne lever les yeux vers toi.
Mørk
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Elle change d’attitude. De sa gentillesse, puis de sa légère crainte, voilà qu’elle semble se gonfler de mécontentement et c’est quand tu la vois poser ses mains sur ses hanches que tu serres les dents. Ca te rappelle ta mère. C’est douloureux, tout au fond de toi, et surtout ça t’irrite. Pour qui elle se prend, elle ? Tu te retrouves donc à te redresser un chouya plus, en appuyant sur ta mauvaise jambe, en refusant de montrer que ca te fait mal. Elle veut jouer à ça ? Tu vas gagner.

« J’ai l’air de sale humeur ? Ah bah voilà la meilleure ! Vous me connaissez pas, comment vous pouvez savoir que j’ai l’air de mauvaise humeur hein ? C’est peut-être ma tronche habituelle ! »

Tu grinces littéralement ta réponse, alors que tu te permets de darder un regard qui n’a rien d’une “bonne” humeur. Nan vraiment, Mørk, tu es vraiment le pire, et visiblement tu es bien décidé à ce qu’elle paie pour… quoi au juste ? Sa gentillesse ? Sa prévenance ? Son intérêt pour ta vieille carcasse ? Pour tout ce qui te fait chier, en fait.

« De la gentillesse, mouais. Et bien sachez que si un jour je vous ramène un truc sans prévenir, ce sera parce que j’ai besoin de vos bonnes faveurs, moi. Tu lui apprends, avant d’attraper finalement la boisson et d’en avaler une gorgée. Vous êtes bizarre, Syn. Tu tiens fermement le gobelet, bien décidé du coup à ne pas le lui redonner. Ca t’évite de crapahuter dans les couloirs pour t’en chercher un. Et du coup, pourquoi c’est sur moi que vous avez jeté votre dévolu ? Je suis le seul qui a l’air de mauvaise humeur dans cet hôpital ? »

Nan parce que, qu’on se le dise, des gens qui ont l’air au fond de leurs chaussettes, y’en a tout un tas. Des médecins fatigués par leur travail, des patients qui se savent en sursis, des gens qui sont juste dans un mauvais jour. Toi, tu ne lui as jamais fait signe, jamais attendu quoi que ce soit. Ca te semble bizarre quand même. D’ailleurs, tu plisses le nez, suspicieux, maintenant que tu y réfléchis.

« C’est votre manière de draguer ? Parce que si c’est le cas, c’est pas très fin… pour une femme je veux dire. Oh quel connard, hein. »
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26 février.

Tu l'as vexé. Habituellement, tu serais du genre à t'excuser immédiatement, parce que tu as une sainte horreur de blesser les autres, surtout à base d'une supposition aussi stupide. Mais là. Non. Tu soupires à nouveau à vrai dire face à cette réaction disproportionnée et plutôt que de te défendre de ton propre point de vue, tu le conserves et tu vas même jusqu'à le développer. « Alors vous êtes né de mauvaise humeur. Mais vous avez clairement l'air de mauvais poil … tout le temps. Ou du moins à chaque fois que je vous croise. » Ce qui revient à te faire penser que son problème, c'est toi. Prétentieux, et très nombriliste comme pensée, mais plutôt réaliste dans le cas présent il faut l'avouer.

Cela dit, il est loin de balancer ton café gentiment déposé à la poubelle - ce serait du gaspillage, le gaspillage est mal vu de toute façon - et il finit même par en boire une gorgée sous ton nez ce qui à le don de te faire sourire. « Faites donc. Ça ne me dérange pas le moins du monde. Et oui, je sais, on me le dit souvent. » Pour plein de raisons. Ta gentillesse, plus rarement, mais pour ta curiosité ça, par contre, ça revient souvent il faut l'avouer.
Tu finis par te retourner, dos appuyé contre le guichet désormais, tu guettes le couloir en face de toi que tu ne vas pas tarder à devoir emprunter pour prendre ton poste parce que, oui, à la base tu es là pour travailler Syn. Même si tu as de l'avance sur ton horaire aujourd'hui. « J'aimais bien la petite dame avant vous, elle laissait des petits bonbons traîner pour que j'en prenne un ou deux pendant mes rondes et elle était souriante, elle. » En fait, tu n'en as aucune idée. Tu t'es juste mise en tête que tu lui avais fait un truc mais tu ne vas pas non plus lui avouer un truc pareil, ça te ferait passer pour plus ridicule encore.

Tu finis par faire volte-face à nouveau. « Vous draguer ? Mais non, si je voulais vous draguer je vous l'aurais dit dès le départ mon vieux. » Et tu n'aurais pas eu le même comportement du tout. Du moins tu le supposes. Parce que tu prends rarement le temps de… draguer qui que ce soit. « Juste de la gentillesse, j'ai dis. »
D'un signe de tête, tu désignes le café qu'il garde maintenant bien en sécurité dans sa main comme si tu allais finalement décider de le boire à sa place. « Je l'ai pris avec double dose de sucre, mais si vous préférez autre chose … crème, lait, moins de sucre, sirop de vanille, faites le moi savoir, peut-être que ça améliorera vraiment votre humeur s'il est à votre goût. Qui sait ? »
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« Bah c’est peut-être que vous croiser me met de mauvais poil; alors. Que tu répliques en tirant clairement la tronche. Pis, je suis pas né de mauvais poil. »

En fait, pour être honnête, ça t’énerve et te frustre au plus haut point, parce que tu sais quel type d’enfant tu étais, et quel adulte tu es devenu. Tu n’aurais jamais dû viré aussi… sec, et amer. Même si tu t’es vu te renfermé avec les années, tu étais quand même sacrément plus agréable quand tu bossais dans l’aile productive, avant. Alors forcément, qu’elle te mette sous le nez ton humeur et ton incapacité à la gérer, ça te rend complètement ouf.

Le pire, c’est qu’elle, elle fait sa vie comme si c’était le truc le plus normal qui soit, d’être venue te déposer un café, de te tenir la discussion, de… s’adosser à ton bureau ? Tu lèves les yeux au ciel, en ravalant une remarque sur son attitude, comme pour lui prouver (et à toi aussi au passage) que tu sais te tenir. T’arrives même à ne rien dire quand elle parle de la personne qui était à ce poste avant toi. Tu serres les dents et les poings. T’es pas loin de l’envoyer chier, en vérité, mais t’as visiblement à coeur de lui prouver qu’elle se trompe. C’est fou comme on peut te motiver en aiguillant ton orgueil comme il faut.

« Vous l’auriez dit des le départ ? C’est quoi cette manière de draguer, ma petite… petite ! Tu te penches par dessus le bureau alors qu’elle te fait face à nouveau, en plissant les yeux. C’est même pas de la drague, ça, c’est du rentre-dedans ! »

Attends, c’est vraiment toi qui est en train de lui expliquer ça alors que, frère, tu n’as jamais eu de copines sur du long terme. Tu as fréquenté deux ou trois personnes sans être vraiment ni sérieux, ni intéréssé. Et là, tu la joues monsieur-je-sais-tout. C’est ridicule…

« Sans sucre. Sans crème. Sans lait. Sans connerie de sirop de vanille. Noir, et amer. Du café quoi. »

Et tu viens lui jeter un coup d’oeil jugeant, comme si tu étais persuadé qu’elle, elle le boit forcément sucré et pleins de goûts bizarres en plus. Tu finis d’avaler d’ailleurs le reste du gobelet rapidement, avant de soupirer et le jeter dans la poubelle au pied de ton bureau.

« Vous devriez pas être aussi gentille. Ca vous perdra. Que tu finis par lui offrir, en t’asseyant sur ta chaise avec une grimace douloureuse avant de frotter ton genou engourdi. Et faites votre job correctement. Regardez où vous mettez les pieds, et… Tu pinces les lèvres en détournant vaguement la tête avant de marmonner sans articuler. Faitesattentionàvous. »

C’est ta manière de dire merci, il faut croire. En tout cas, tu finis par attraper le petit pain, croquer dedans et t’obstiné au silence, visiblement pas très habitué à faire durer les conversations.
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26 février.

Ah. On y vient … c'est peut-être toi qui le met de mauvaise humeur. L'aveu, si c'en est un, tu affiches une grimace que tu effaces pourtant avec une rapidité étonnante. Pour le moment, tu préfères ne pas rebondir là-dessus, parce que tu nages encore dans l'incompréhension et que, peut-être, tu as besoin de réfléchir encore un peu par toi-même. Avec un peu de chance, tu auras un éclair de clairvoyance et tu comprendras tout, toute seule, comme une grande.
« Du rentre-dedans … Exactement. Qui a le temps de tourner autour du pot ? » Tu hausses les épaules. Encore une fois, ce n'est pas totalement la vérité, tu taquines plus qu'autre chose, mais tu n'es pas non plus ici pour raconter ta vie et dévoiler tous les aspects de ta personnalité.

Ton sourire s'étire un peu. « Noir. Juste noir. Même ça, c'est déprimant. » Tu es même à deux doigts de partir dans un laïus pour exprimer à quel point c'est chiant, et amer, et que c'est meilleur avec du sucre au moins, mais tu te retiens. « Mais d'accord, la prochaine fois, ce sera sans rien du tout. » Au moins, maintenant, il saura qui lui dépose son maudit café. Parce qu'il râle hein, mais il le termine avant de balancer le gobelet vide dans la corbeille. Et puis, il entame le petit pain.
Et tu vois, Syn, il n'y a pas meilleur sentiment que ça. Observer quelqu'un qui prend simplement ce qu'on lui offre de bon cœur. Il peut continuer de râler, et même de faire la tête pour aujourd'hui, tu as décidé de te contenter de ça.
Pour l'instant.

Tu songes à aller prendre ta ronde, maintenant. Peut-être que la personne que tu viens relayer sera bien contente de rentrer dormir avec un peu d'avance … Cela dit, tu restes, encore un peu, plantée devant ce guichet. « Et bah vous voyez quand vous voulez ? Il manque plus qu'un petit sourire et vous avez l'air plutôt sympa, là tout de suite. » Disons que tu souris pour deux.
« Si ça peut vous rassurer, il se passe jamais rien par ici. Ça fait des années que sillonne ces couloirs … Rien du tout, j'vous dis. » Et là. C'est toi qui à l'air un peu dépitée soudainement, parce que, ouais, tu serais pas contre un peu plus d'action, parfois. Autre chose que de la tuyauterie cassée. « C'était sympa de discuter avec vous … » Tu te penches un peu, par-dessus le guichet pour observer le bureau, et la plaque qui a été remplacée. Le prénom de Nancy à disparu pour de bon. « Mørk. »
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Tu réponds sans essayer d’être gentil, quand bien même tu essaies, vaguement, d’un peu mieux te comporter. Et elle, elle ne perd pas son sourire. Pire, ce qu’elle te répond sur le rentre dedans ça te tire un ricanement amusé. Pour toi, ca veut dire un rire. Mørk, elle vient de te faire rire. C’est grave ça et ça te surprend tellement que tu enfournes une plus grosse bouchée de pain dans ton bec et que tu t’étrangles à moitié avec. Après la banane, le petit pain aura ta peau ?

« Qu’est-ce que vous voulez. Que tu reprends après avoir toussé un bon coup, pour faire passer l’aliment. Je suis déprimant faut croire. Et vous, z’êtes trop… trop enjouée comme donzelle. »

Tu aurais dû dire emmerdante, mais ce serait pas complètement vrai. Elle l’est, emmerdante s’entend, mais elle est bien plus que cela. Elle a toujours ce sourire sur les lèvres, qui vient même éclairer ses yeux bleus. Elle a l’air… de rayonner un peu de l’intérieur et probablement que ça joue pas en sa faveur. T’es un oiseau de nuit, toi, pour rappel.

Et bon, tu finis par faire preuve d’un peu de gentillesse, parce que tu ne peux pas tout simplement l’ignorer (en tout cas t’y arrive pas) et la voilà qui sur-interprète le truc. C’est limite si y’a pas un peu de panique qui s’inscrit sur ton visage aux traits tellement froncés que tu vas finir par avoir des rides jeunes. Et tu te retrouves à secouer la tête, de gauche à droite, plusieurs fois.

« Je suis pas sympa ! Pis je compte pas vous sourire de toute façon. Ah, ca y est, tu reconnais donc que tu fais la gueule, là, non ? Tu inspires à fond avant de soupirer encore, pour te reprendre. Il se passe rien nulle part. C’est aussi bien comme ça, c’est que personne fait de connerie et que personne en souffre, nan ? »

Et tu vois, t’y as jamais réfléchi jusqu’à aujourd’hui toi, en fait. Est-ce que c’est bien qu’il se passe rien ici ? Où tu bossais c’était pareil. C’était le calme plat (et des bananes de temps en temps), tout roulait pour le mieux. C’est normal. C’est la vie. C’est ce qui doit être, sûrement. Tu sursautes en entendant ton prénom dans sa bouche, avant de la découvrir penchée sur le bureau pour regarder ton nom sur la plaque.

« Même si vous m’avez fait perdre mon temps, c’est pas si affreux que ça. Tu lui réponds, en braquant un drôle de regard sur elle. C’est vrai ça, c’était… intéressant ? Et en plus t’as pas vu le temps passé. Elle a allégé, un tout petit peu, la journée, non ? Mais vous devriez faire votre travail, ou vous allez vous prendre un blâme. Et je ne mentirai pas pour vous protéger si on me demande si vous baillez aux corneilles. »

Pourtant ton visage n’est pas mauvais, pas méchant. En fait ton expression s’est un tout petit peu allegée. Si tu ne souris pas, ta bouche n’est pas tirée vers le bas, comme d’habitude. Tu ne grognes pas, tu n’es même pas mal aimable. Tout ce que tu fais, c’est lui faire signe de retourner faire sa ronde, du doigt avant d’abaisser légèrement le menton comme… une salutation.
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26 février.

Tu hausse les épaules, peu convaincue que l'idée du calme plat soit la meilleure, cependant, c'est comme ça que sont les choses et il a raison sur ce point. Ceux qui troublent l'ordre établi, ceux qui brisent les règles qui existent dans ce bâtiment, ils finissent à l'isolement et c'est ton travail de les y envoyer, parfois. Ça n'arrive pas souvent. Ce n'est jamais palpitant.
Mais
c'est
comme
ça.

Tu lèves les yeux pour regarder l'heure à ton tour, tu n'es toujours pas pressée. En traînant un peu, tu seras pile à l'heure pour pointer ton arrivée. Et puis tu commenceras ta journée, tu feras des allers et venus un peu partout, tu repasseras par ici plusieurs fois d'ailleurs. Furtivement. Pour faire acte de présence.
« Je suis en avance. Et vous aussi d'ailleurs. » Tu lui fais remarquer, plutôt amusée encore une fois par le contraste qui existe entre vous. Toi, si détendue, lui qui a l'air à cran sans raison.

« Mais je vais faire un heureux si j'y vais maintenant alors … Vous avez raison. Je vous laisse tranquille. Bonne journée, M'sieur Café Noir. »
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