Pour s'améliorer, il faut changer. (Syn)

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Mørk
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26 février. Début de soirée, après le travail.
@Syn

Tu as refusé de lui reparler après cet étrange échange que vous avez eu. Non pas que tu n’en avais pas envie, Mørk, au contraire en réalité. C’est ça tout le noeud du problème. Tu avais envie de lui reparler parce qu’elle avait fait passé plus vite le début d’une journée aussi horrible que l’avait été toutes les autres depuis deux mois. Et ça, c’était clairement difficile à comprendre et encore plus à accepter pour toi qui avait fait en sorte de ne plus avoir besoin de personne depuis des années.

Du coup, tu avais clairement fait tout pour parfaitement l’ignorer depuis le matin même. Les yeux fixement posés sur ton travail, pendant la journée, encore plus mal aimable qu’à l’accoutumée avec tout le monde… sauf avec elle. Elle, tu t’étais simplement borné à l’ignorer, comme si t’avais été incapable de faire mieux que ça. Et forcément, ça t’avait mis sur les nerfs. Pour ça, et parce que les heures s’étaient mises à passer encore plus lentement. Tu en étais rendu à regarder les minutes passer sur l’horloge du hall… a espérer la voir passer juste pour que ça te change les idées quelques secondes.

Quand le soir sonne la fin de ton interminable boulot, tu quittes ton bureau comme s’il brûlait. Appuyé sur un mur, à deux pas de là, tu es en train de réfléchir à ce que tu vas faire. T’as fouillé tes poches, dénichant juste une craquotte de céréale sans sucre, loin des bonbecs de l’autre nana avant toi. Tu essaies de trancher entre partir, chercher des bonbons ou un café chaud, ou y aller directement. Pas rentrer chez toi sans la trouver, par contre.

Avec un grognement énervé, tu reprends ta marche claudicante à travers le couloir vers ce qui doit être le vestiaire de l’équipe de sécurité, comme celui que tu avais dans l’aile productive avant. Tu ne penses même pas à toquer avant de pousser la porte. Tu passes juste la porte, en évitant de regarder autour de toi, pour ne rien surprendre de malvenu et tu lances, d’un vieux ton bourru.

« Syn ? »

Tu sors ta craquotte de ta poche, encore emballée dans une petite boite de plastique. Tes yeux vont dessus, puis tu soupires sombrement avant de rajouter :

« J’ai un truc pour toi… vous. »

Un cadeau ouais. Sauf que comme tu le lui as dit le matin même : tu ne fais pas de cadeau. Si tu lui donnes quelques choses, c’est que tu veux une faveur. Et tu n’as pas menti sur ça.
Syn
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ft. @Mørk
26/02 fin de journée.

Les journées se suivent. Se ressemblent. Celle-ci ne fait évidemment pas exception à la règle. Entre les rondes, les pauses, les quelques mots échangés avec l'un, puis l'autre. Ici, on ne peut s'attendre à l'exceptionnel, on ne peut poser pied à terre en sortant du lit et pressentir une journée qui sort de l'ordinaire parce que, rien ni personne ne sort jamais de l'ordinaire.
Ou presque.

Aujourd'hui, tu as trouvé particulièrement amusant les moments durant lesquels tu traversais le hall d'accueil, tu as joué de regards et même parfois de petits signes qui se voulaient discrets sans l'être pour tenter d'enquiquiner un peu plus encore ce pauvre Mørk. Sans succès. Tu ne sais pas trop si c'est toi qu'il s'est appliqué à ignorer royalement ou si cet homme possède un talent pour ignorer tout ce qu'il entoure, mais il est resté sans réaction malgré tes nombreuses tentatives. Peu importe, cependant, puisque ce petit manège aura au moins eu pour effet de t'amuser, toi.

La journée s'est donc avancée relativement rapidement, aux dernières secondes de ta toute dernière ronde dans les couloirs, tu as repris le chemin du vestiaire que tu n'utilises que rarement, juste pour récupérer tes affaires. C'est là que tu as vu cette silhouette, bien trop massive pour être celle d'une femme entrer dans la pièce que tu t'apprêtais à rejoindre. Tu ralentis, adopte un pas de loup sans même t'en rendre compte et tu entres à ton tour … Et puis tu souffles en entendant ton prénom que l'on appelle de façon incertaine.

« C'est le vestiaire des femmes, vous savez ? » Tu dépasses l'hôte d'accueil, reprenant une démarche plus naturelle, tout en lui désignant le petit pictogramme sur le mur.
Tu continues ton chemin, pour aller récupérer le sac de toile que tu trimballes, et tu en sors une gourde d'eau. Tu bois deux gorgées. « Vous me cherchiez … » Ce n'est même pas une question, c'est un constat. Après t'avoir mis des vents toute la sainte journée, il y a de quoi s'étonner de trouver ce type ici, et de l'entendre t'appeler.
Il a même retenu ton prénom.
« J'aurais juré vous avoir entendu parler de cadeau … » Tu ajoutes, l'air de rien, en tirant ton sac avec toi et en faisant deux pas en direction de Mørk.
Mørk
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26 février. Début de soirée, après le travail.
@Syn

Il est fort probable que tu ne devrais pas être là, encore moins entrer comme tu le fais. Sauf que s’il y a bien une chose qui te caractérise depuis plus longtemps que ton aigreur, c’est que globalement tu fais ce que toi tu décides. Et là, tu as décidé que tu avais besoin de la brunette, alors tu la cherches et, pire que ça, tu vas la trouver. T’es bien capable de la chercher jusqu’au lendemain matin et merde si jamais tu ne dors pas. Tu as besoin d’elle… ou plutôt de l’effet qu’elle a eu sur toi.

Aussi, tu es en train de tendre l’oreille (à défaut d’oser relever les yeux) pour savoir si sa voix te répond quand la porte s’ouvre dans ton dos et… tu sursautes ouais. Parce que tu t’attendais à ce qu’elle soit dans le vestiaire pas derrière toi. Tu te retournes d’un coup, avec une expression mécontente qui dit déjà que t’aimes pas qu’on te surprenne de la sorte, mais tu te retiens de l’engueuler pour le moment.

« Je vous cherchais. Tu réponds bêtement à sa remarque. Tes yeux glissent sur elle, de haut en bas, sans te dire que ça ne se fait pas trop et c’est quand elle te ramène sur terre que tu lui tends, soudainement, la boite de plastique et son contenu. C’est pour vous ! Je les faits maison, y’a pas de sucre mais c’est bon pour la santé. »

Et t’es vraiment le pire, parce que tu lui fourres le “cadeau” dans les mains sans lui demander son avis avant de faire un pas de côté pour lui laisser le passage vers les placards de fer où les employées peuvent stocker leur affaires en journée. T’es pas capable de sortir par contre… Ni d’attendre plus longtemps.

« J’ai une faveur à vous demander. Tu lui rappelles, comme un écho de tes explications de ce matin. En échange des craquottes, je veux dire. »

Tu es parfaitement imparfait, et là tu le montres dans toute ta grandeur. Et puis, d’ailleurs, après lui avoir balancé ça, lui faisant probablement comprendre que y’a pas vraiment d’avis ou de refus qui compte, tu tournes les talons et tu repousses la porte du vestiaire tout en pensant à préciser :

« Je vous attends dans le couloir. »

Tu arrives même à retenir un “dépêchez-vous” qui provoquerait sûrement une réaction mécontente et tu disparais dans ton boitement sec de la pièce, avant de t’installer en face de la porte, appuyé contre le mur, les bras (et le visage) fermé.
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26/02 fin de journée.

Tu baisses les yeux sur la petite boîte, et elle se retrouve entre tes mains avant même que tu ne réagisses par toi-même. Là, tu relèves le nez pour écouter les quelques mots qui vont avec ce cadeau particulièrement inattendu. Ouais, Syn, ça à le don de te prendre de court … et c'est seulement quand il se décale de lui-même que tu te remets à bouger, emportant la boîte avec toi.

Cependant, tu en oublierais presque déjà votre discussion de ce matin, avec tout ça, et il ne tarde pas à t'annoncer qu'en échange, il a une faveur à te demander. Un sourire revient flotter sur tes lèvres. Evidemment… « D'accord. » Tu ranges tes affaires, les rassemblent tandis qu'il quitte la pièce et que la porte se referme d'elle-même dans son dos. Ton regard reste accroché au battant durant quelques secondes avant que tu ne te remettes en mouvement.

Tu rejoins la sortie pour retrouver le brun dans le couloir, et tu avances dans la direction qui mène à la sortie avant de t'arrêter, pour l'observer. Il y a quelques jours, il te regardait comme si tu étais l'ennemie publique numéro un. Ce matin, il avait l'air pressé que tu détales hors de son champ de vision. Au cours de la journée, il n'a eu de cesse de t'ignorer royalement.
Et le voilà qui vient te rejoindre ici pour te demander une faveur avec des craquottes dans une boîte.

« Je vous écoute. De quoi avez-vous tellement besoin que ça vous pousse à venir me chercher à la sortie de votre travail ? » Tu es toujours d'humeur rieuse, mais cette fois-ci, dans ton regard, il y a probablement quelque chose de plus sérieux que d'habitude et on devine aisément que tu ne prends pas les choses à la rigolade.
Et puis. Ca s'efface. Comme ça, tout à coup. Chassez le naturel, comme on dit ...
« Est-ce que vous essayez de me draguer ? » Tu demandes, renvoyant habilement sa question posée plus tôt.
Mørk
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26 février. Début de soirée, après le travail.
@Syn

Tu ne t’éternises pas, comme si tu savis quand même que ça ne se fait pas d’être dans les vestiaires des femmes. Et au fond de toi, tu le sais, Mørk, t’as pas été élevé par des animaux non plus. Du coup, tu attends dans le couloir, et honnêtement mon vieux, chaque minute qui passe te pique la patience violemment et tu commences à taper de ton pied valide au bout de trois minutes. C’est pas long, trois minutes, mais après la journée que tu as passé, ça te semble une éternité et tu détestes ça.

Autant dire que, lorsqu’elle passe la porte, tu soupires un grand coup, avant de te décoller du mur un peu trop vite et être rappelé à l’ordre par la douleur dans ta jambe. Tu te raidis, ravales la douleur, inspires avant de jeter un drôle de regard sur son air toujours trop souriant et de lui emboiter le pas, tant bien que mal. Si tu veux trainer avec elle, il va falloir que tu la forces à marcher moins vite ou tu vas te casser la gueule.

« QUOI ? Tu t’étranges à moitié quand elle te renvoie la balle du matin même, en secouant la tête. Tu es… mal à l’aise d’un seul coup ? C’est surprenant après tant d’effort à juste être de mauvais poil. Je ne vous drague pas ! Je n’en ai pas besoin… »

Ca veut dire un tas de trucs, et tu refuses de réfléchir au sens réel que tu as voulu exprimé. En fait, tu lèves la tête vers le plafond, en claquant ta langue contre ton palais dans ce son qui énerve tant de personne et tu finis par rendre les armes et expliquer, de but en blanc.

« Je veux passer la soirée avec vous. Sortir, manger un bout, se promener, aller dans un bar, je m’en fou, vous pouvez choisir ce que vous voulez. Mais je veux passer la soirée avec vous parce que… Tu t’arrêtes, te rapproches d’elle pour baisser ton visage vers le sien. Je ne vous drague pas, hein. Juste que là, tout de suite, vous m’êtes utile. »

Ah bah là, c’est certain, mon vieux, tu ne la dragues pas. Ou alors tu es un terrible dragueur si c’était le cas. Et tu refuses de reculer, en attendant, faisant peser tout l’onyx de tes yeux sur elle, pour la pousser à accepter, sans savoir si ce serait par peur ou parce qu’elle voit que tu en as vraiment besoin.
Syn
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ft. @Mørk
26/02 fin de journée.

Au moins, ta provocation fait son petit effet … Sa réaction est trois fois plus violente que celle que tu as eu plus tôt dans la journée quand il t'a lancé la même remarque. Comme quoi, il est finalement capable de concevoir qu'on peut offrir quelque chose à quelqu'un sans chercher à obtenir de faveurs. Quoi que. Dans son cas, il a été franc : il n'offre rien sans demander en échange et ça te rend curieuse. Parce qu'à part du café et un petit pain, tu n'as vraiment pas grand-chose à offrir.

Tu n'as donc pas la patience d'attendre d'être dehors, à peine sortie du vestiaire, tu t'arrêtes pour l'interroger.
Tu en es à te demander s'il n'est finalement pas marié - rapport à sa remarque sur son non besoin de te draguer - quand il vient démolir une grosse partie de tes réflexions avec sa demande. Tu relève le nez. Tu l'observes. Tu plisses les yeux. « Vous êtes sacrément bizarre, vous. »
Et le pire dans tout ça, c'est qu'il a l'air atrocement sérieux là, planté devant toi qui te domines de ces centimètres en plus, qui te toises de son regard sombre.

Tu échappes un rire un peu … sarcastique. Un ricanement. Et puis, tu le ravales aussitôt. « Attendez une seconde. Que je résume … Vous voulez que je passe la soirée avec vous, mais c'est pas de la drague. Mais vous avez … vraiment envie de passer la soirée avec moi parce que je vous suis … utile. »
Ça n'a aucun sens. Tu as beau essayer de reformuler certaines de ces affirmations pour tenter de mieux comprendre le truc, tu n'arrives à rien. C'est comme tirer sur des nœuds pour les défaire.
« Excusez-moi de vous le rappeler mais ce matin encore vous aviez l'air d'avoir envie de me voir débarrasser le plancher en vitesse … Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis aussi subitement ? » Et qu'est-ce qui le pousse à venir te réclamer, toi, de façon si … impérieuse ? Parce que, c'est ce que tu as l'impression de lire dans ces iris, là, un véritable besoin qui n'attends pas et qui n'aspire qu'à être comblé.
Mørk
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26 février. Début de soirée, après le travail.
@Syn

Tu roules tes yeux dans tes orbites, alors que la jeune femme t’apprend quelque chose… qui va complètement de soit. Oui, tu es bizarre. Tu n’as aucun mal à le reconnaitre ou à l’accepter. Tu n’as jamais été comme tout le monde, déjà parce que… et bien, parce que tes parents n’étaient pas complètement normaux ? En tout cas, c’est l’impression que tu as toujours eu. Et puis sinon, parce que t’as pas un caractère normal ? Ou que tu t’en fiches de la normalité. Bon tout un tas de raisons quoi.

Du coup, tu ne daignes pas lui répondre. Tu préfères la regarder, planté devant elle, en attendant qu’elle accepte… parce que tu n’imagines pas qu’elle va refuser. Qu’elle puisse refuser. Aussi, quand un rire lui échappe, tu hausses les sourcils en pinçant les lèvres. Elle se moque de toi ? T’es sur le point de le lui demander de but en blanc, quand elle s’explique et qu’elle reformule tes mots. Tu détournes les yeux, avant de reculer d’un pas en marmonnant.

« Soit, je vous accorde que ça semble bizarre. Enfin illogique. Et que ça ressemble à de la drague. Tu ne te retires pas de son chemin pour autant, en croisant doucement les bras sur ton torse. Rien. Tout. Vous, en fait. Vous m’avez fait changer d’avis… Ou plutôt vous m’avez fait envisager les choses d’un autre oeil. »

Ca ne te plait pas beaucoup de reconnaître ces choses-là, mais tu te refuses de lui mentir. Par contre, ne lui dire qu’une partie de la vérité, ça, ça ne te dérange pas le moins du monde. Et tu finis par te retirer de son chemin, faire un pas de côté pour te placer sur son flanc et reprendre d’un ton qu’on ne reprend pas :

« On se met en route ? À moins que vous ayez quelqu’un d’autre à rejoindre ? Tu l’observes en plissant légèrement les yeux, suspicieux. Allez, Syn, c’est vous qui choisissez ce qu’on fait. Vous pouvez me demander ce que vous voulez… Tu fais un pas pour reprendre ta route, tu t’arrêtes, et tu te retournes vers elle, en ouvrant à peine la bouche : s’ilvousplait. »

C’est dire si tu as VRAIMENT envie de passer la soirée avec elle, hein.
Syn
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26/02 fin de journée.

Allons bon. On a pas idée de passer d'un extrême à l'autre aussi rapidement. Les gens sont ce qu'ils sont, Syn. Tu en croises tous les jours, fermés, ouverts, souriants, complètement renfermés, des gentils, jamais de très méchants, parfois des paumés aussi. Mais quand tu les croises le lendemain, ils ont rarement changés, ils ne deviennent jamais autre chose en quelques heures à peine. L'évolution, ou la régression, ça prend du temps. Ça demande un travail. Et le travail, ça n'est jamais facile, tu l'as appris de tes parents alors que tu n'étais qu'une gamine.

« Ça y ressemble, en effet. » Non. A bien y réfléchir, ça manque assurément de subtilité et ce n'est pas ce que tu as vu de ce type le matin même. Tu l'imagines certainement plus subtil dans ce domaine … Ou complètement nul. Peu importe. « Mais soit, ce que vous racontez n'a pas plus de sens que tout à l'heure alors, je vous propose de … Temps mort, d'accord ? »
Tu lui as offert un café. Et un petit pain. Mais ce n'est pas le premier avec lequel tu te permets de partager un peu de la nourriture que tu récupères, c'est du partage, de la politesse, de la gentillesse, de la prévenance. Mais ça n'a rien d'une leçon de morale visant à faire réfléchir.

« Admettons. » Tu restes plantée dans le couloir, tu es décontenancée et ça ne t'arrive pas si souvent que ça. Ta spontanéité s'est envolée, elle a déserté et ton cerveau tourne à plein régime pour tenter de trouver une réponse satisfaisante à tout ça. A contrario, Mork s'est déjà remis en mouvement et t'invite même à en faire de même. Il ne ralentit qu'en constatant que tu n'as toujours pas fait un pas pour te mettre les commandes de la soirée qu'il te réclame entre tes seules mains.
Ah quand même.
« Très bien. D'accord, allons y pour une soirée si vous y tenez tant. J'ai faim, on a qu'à aller chercher un truc dans un resto sympa. Mais avant, si vous le permettez, j'aimerais passer chez moi pour me changer, j'avais pas prévu de sortir moi … »
Tu te mets enfin en mouvement et tu le dépasses, cependant, tu as bien remarqué cette difficulté à avancer avec autant de fluidité que toi alors tu ralentis un peu pour adopter un rythme plus tranquille.
Mørk
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26 février. Début de soirée, après le travail.
@Syn

Tu n’es clairement pas décidé à simplement attendre qu’elle se décide, parce que pour toi les choses sont déjà faites, les dés déjà tirés. Tu ne la laisseras pas s’échapper, même si tu dois la suivre juste pour maintenant son éxistence au contact de la tienne et t’alléger ainsi la soirée. C’est dire si tu n’as pas une once de respect pour les autres, Mørk, ou pour elle plus précisément. Syn est mignone et gentille, intelligente, avec du répondant, mais elle fait le travail que tu envies et pour ça tu ne te montreras pas trop gentil avec. (encore faudrait déjà savoir ce qu’est gentil…)

« Qu’est-ce qu’on s’en fiche du sens ou du non-sens ? Tu grognes finalement, alors qu’elle demande un peu de pause. Ne pensez pas au sens, juste à ce que je vous demande. Passez la soirée avec moi… de toute façon vous avez accepté mes craquottes, vous me devez bien ça. »

Tu es vraiment horrible, pragmatique à un point effrayant. Si tu avais été comme ça depuis la naissance, il y a fort à parié qu’on se serait demandé si t’étais pas un peu sociopathe sur les bords. Le fait est que tu as évolué de cette manière, donc c’est simplement… que t’es devenu un gros con, non ? Tu n’y penses pas, mais grogne de mécontentement quand tu dois encore t’arrêté parce qu’elle ne s’est pas remise en route. T’es sur le point de lui ordonner de te suivre mais elle te rpend de vitesse, et un de tes sourcils se soulèvent haut alors que tu reprends :

« Vous changer ? Vous êtes très bien comme ça, non ? »

Tes yeux lorgnent sur elle de haut en bas, sans vergogne. Ok, elle est en habits de travail, mais ça te semble plutôt convenable. En fait, vu que c’est une femme, tu te dis qu’elle veut enfiler quelque chose de feminin. Une robe, un truc mignon. Et t’as pas besoin de ça pour l’emmener avec toi en soirée… Sauf que tu ne te dis pas qu’elle ne fait probablement pas ça pour toi. Que tu es bas de plafond !

« Je ne compte pas rentrer chez moi, alors je vous accompagne. Que tu finis par décidé, en te disant qu’il va être difficile de lui changer ses plans et tu ne veux pas prendre le risque qu’elle te plante ici. Je sais me conduire, je ne vous ferai pas honte, si jamais vous habitez avec quelqu’un, ne vous inquiétez pas. »

A sa place, vu comme tu te comportes avec elle depuis le matin même, il y aurait justement de quoi s’inquiéter en vérité. Tu reprends ta marche et c’est quand elle ralentit légèrement son rythme que tu lui jettes un drôle de regard en coin. A-t-elle fait ça pour toi ?

« Si vous voulez marcher plus vite, je peux finalement passer par chez moi chercher ma canne. Que tu finis par proposer, le plus sérieusement du monde. »
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26/02 fin de journée.

Non mais franchement, Syn. Tu te demandes quelle graine tu as encore planté sans même t'en rendre compte. Ce matin encore, tu déposais café et gourmandise pour tenter d'amadouer ce type, pour faire en sorte qu'il te regarde un peu moins de travers et pour apaiser un peu ce que, potentiellement, tu as provoqué de si mauvais chez lui.
Et le voilà qui se pointe, l'air de rien, pour te monopoliser le temps d'une soirée comme si en plus tu n'avais même pas ton mot à dire. Étrange, hein, de plus en plus étrange mais au moins, il a l'avantage de la surprise et toi, tu aimes les surprises. Tu aimes tout ce qui peut te sortir de ton quotidien un peu trop morne et répétitif à ton goût.
Tu évites donc de porter le début plus loin, tu ne lui dis pas que tu pourrais bien lui rendre ses craquottes et tracer ta route pour rentrer chez toi, tu acceptes, c'est tout.

En revanche, tu soupires lourdement quand il se met à contester ton droit à retourner te changer. Tu le surprends même en train de te reluquer comme si tu n'étais qu'un modèle d'exposition pour la tenue de travail des agents de la sécurité… Si tu étais lancée, et déjà en route, tu t'arrêtes donc à nouveau pour te retourner dans sa direction.
« Je ne sors jamais en tenue de travail, et je ne le ferai pas non plus ce soir à moins que vous ne teniez à ce qu'on ne vienne nous interpeller toutes les dix minutes pour un rien. » C'est à moitié vrai. Mais ce qui l'est, c'est que tu refuses de laisser croire que tu es en service alors que tu as terminé ta journée. « Je vis seule. » Tu finis par ajouter, en te tournant à nouveau pour reprendre ton chemin en direction de la sortie de l'aile hospitalière. « J'imagine que vous aussi, sinon vous ne seriez certainement pas là, je me trompe ? » Ou alors il ne vit pas seul. Ou alors il est marié, dans un mariage malheureux et toi, tu es son moyen de passer le temps et de ne pas rentrer retrouver une femme qu'il n'aime plus, ou qui lui casse les bonbons.
Super …

« J'ai pas non plus besoin de marcher plus vite. De toute façon … on est pas pressés, si ? Vous avez un couvre feu à respecter ? J'vous préviens, si j'apprends que vous êtes marié et que vous cherchez à rendre jalouse votre dame avec moi, j'vous casse la tête. »
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